Un week-end en Zélande
Juste le temps de préparer les sacs pour les camps, de coudre trois déguisements (j'y reviendrai), de participer à une fête nationale bien sympathique au village, de déposer les trois grands à leur camp lundi, jeudi puis vendredi, de refaire la fête avec les amis du même village et c'était déjà l'heure de reprendre un bol d'air iodé direction la Zélande.
Ça fait des années que j'avais envie de découvrir ce petit coin entre terre et mer chez nos voisins hollandais. Alors quand on s'est retrouvé presque sans enfant et que le cousin Fernand réclamait son cousin Arsène pour jouer chez mamy, l'occasion était toute trouvée pour une escapade à deux.
En plus d'être un endroit que nous voulions découvrir, nous n'avions que deux heures de route à parcourir ce qui me rassurait en cas de problème avec les enfants. Mais malgré cette courte distance, le dépaysement était au rendez-vous. Et enfin critère suprême surtout du côté de l'homme, on pouvait emmener les vélos! Quand je dis "on pouvait", je devrais dire "on devait".
Quel bonheur de circuler à deux roues quand tout est prévu pour et on ne s'est pas privé.
Dans différentes localités où nous sommes passés samedi nous avons découvert le folklore des ringrijders.
D'une localité à l'autre, en pleine campagne, dans les bois ou longeant la mer, nous avons parcouru 137 kilomètres en deux jours.
En arrivant à l'hôtel en fin d'après-midi je pensais ne plus pouvoir marcher mais repartir pour la plage (en voiture cette fois) était l'idée de la journée. Prendre un bain de mer a eu un effet presque magique sur nos courbatures, sans parler de cette immense étendue de sable bordée de dunes sauvages totalement apaisante.
Bref, j'ai adoré la Zélande et apprécié ce w-e rien qu'à deux même si lui comme moi n'arrêtions pas de nous dire qu'on allait revenir avec les enfants, qu'ils adoreraient ça.
Et ce matin après ces journées de plein soleil, la pluie, la pluie en trombes d'eau. C'était l'heure de rentrer et de sentir plus que jamais l'absence des enfants, le manque d'eux et l'envie grandissante de les retrouver jeudi.